dimanche 21 juin 2015

Cergy-Pontoise (2)

Eh oui, je me suis faite à la dure réalité : pour atteindre Auvers-sur-Oise, il faut passer par Cergy, petit avant-goût de la banlieue parisienne.

Je m'en suis fait une telle montagne que je n'ai pas imaginé pouvoir arriver à Auvers (à 8 km) dans la journée, et, faute de camping, je vise un hôtel. Malheur ! Tout est complet à cause de je ne sais quel congrès. Je finis par dégoter un "Première classe" qui n'a de première classe que le nom et le prix, et je découvre la vie de Cergy.

Tous mes clichés sur la banlieue volent en éclat. C'est une ville où il fait bon vivre. Les rues sont larges, ombragées, il y a des pistes cyclables partout, les immeubles ne sont pas très hauts et sont très bien entretenus, pas de jeunes pour tenir les murs, tout le monde semble vaquer à ses occupations. Les immeubles sont reliés entre eux par des galeries couvertes, avec  magasins, petits restaurants et bars, bibliothèques, où tout ce petit monde bigarré se retrouve dans un joyeux tohu-bohu. Le kebab où je dîne somptueusement pour 8 € m'offre le thé à la menthe final.

Les jeunes employés de l'hôtel sont captivés par mon entreprise et ne me lâchent plus. Leurs yeux deviennent rêveurs à l'idée de tous les voyages qu'ils pourraient faire. Je pense qu'ils ne sont jamais sortis de Cergy.

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