samedi 13 juin 2015

Au fil de la route

Ce matin, je quitte mon étape de Conty, au sud de la Somme. La journée commence par une montée de 6 km, la plupart du temps à pied.
Tout en haut, dans le village de Belloise, une femme d'une cinquantaine d'années se met en travers de mon chemin d'un air engageant. Elle me dit qu'elle m'a vue ce matin en bas et me félicite d'avoir monté toute cette côte à vélo. Je lui ôte tout de suite ses illusions, mais elle reste admirative et me propose de m'aider et de m'héberger, car elle a lu des livres de voyageurs et a beaucoup d'empathie pour les difficultés de l'entreprise.
S'il était 4h de l'après-midi, je lui aurais sauté dans les bras, mais la journée s'annonce belle. Je la remercie chaleureusement et lui raconte qu'un jour, alors que la pluie commençait, j'ai eu un refus net dans une chambre d'hôtes, sans explications. Ce jour-là, je me suis sentie "Auvergnate"...

5 commentaires:

  1. yn et yang se laissent tirer , pousser, hisser au haut des côtes sans aucun scrupule, c'est incroyable , . j'avais sauté le refus dans une chambre d'hôtes , la pluie aidant ,quelle sale étape, heureusement le cas semble unique. Bonne suite, un peu à plat, il n'y à pas beaucoup de montagne dans ces coins je crois ! mimis

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    1. Oui, la route était beaucoup plus plate, aujourd'hui. J'arrive demain à Giverny !

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  2. Hello Chantal! Ravi de voir que tu pédales toujours !
    Bonne continuation!
    Bastien de bergerac

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  3. Salut Bastien ! Alors, tu frappes toujours les vieilles dames à coups de pompe à vélo ? Où es-tu maintenant ? Toujoirs sur les routes ?
    Je t'embrasse,
    Chantal

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  4. Mardi déjà, tu es bien silencieuse ..... tu dois être vautrée dans les Nymphéas à Giverny et avoir perdu toutes notions de tout , le charme de la maison de Claude Monet ta accaparée et tu as trouvé là, le plus merveilleux hébergement dont on puisse rêver.
    A bientôt , quand tu auras repris le coup de pédale qui t'emmènera ..... vers de plus rudes chemins, mais toujours pleins de découvertes mimis

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Allez, lâche-toi !