dimanche 13 septembre 2015

Bilan de santé

Résultat spectaculaire sur le poids : j'ai laissé 7 kg sur les routes de France, contre 4kg½ sur la piste du Danube il y a 2 ans.  Outre la durée plus longue (3½ mois contre 2½), deux autres facteurs ont probablement été prépondérants : la plus grande difficulté du trajet, avec ses côtes parfois interminables et les erreurs de parcours, et la canicule prolongée, qui fait boire beaucoup d'eau, transpirer et coupe l'appétit.

Quelques jours après mon retour, mon médecin m'a annoncé une fréquence cardiaque de 50/mn, soit un "coeur de sportif" !

J'ai réitéré cette année ma petite étude "scientifique" d'il y a deux ans, pas une étude randomisée en double aveugle sur des centaines de sujets, mais intéressante à mon niveau. 

Avec un bilan sanguin juste avant mon départ et un autre juste après mon retour, histoire de comparer, j'ai pu tirer quelques conclusions. Comme il y a 2 ans, tous les résultats sont meilleurs à l'arrivée qu'au départ, avec par exemple un "bon" cholestérol plus élevé et un "mauvais" plus bas. 

Mais ce qui est plus étonnant, c'est le taux de vitamine D, qui en 2013 était passé paradoxalement SOUS le minimum après 2 mois ½ au soleil ! J'avais donc décidé cette année de mettre le moins possible de crème solaire (juste sur le nez), pour vérifier la théorie selon laquelle la crème solaire filtre non seulement les mauvais UV, mais aussi les bons, ceux qui aident le corps à fabriquer la vitamine D. 

Le test est réussi : cette fois-ci, le taux est passé de 31 à 44,1 ng/mL. Conclusion : s'exposer progressivement et modérément au soleil est bien meilleur pour la santé et pour la planète ! Je vois d'ici Chantal s'esclaffer aux mots "progressivement" et "modérément", elle qui m'a vu arriver à Montpellier rouge comme un soleil couchant et bien déshydratée après une longue journée sous la canicule. Oui, c'est vrai, il y a eu bien des jours où il aurait mieux valu mettre ma casquette avec visière qu'un casque, mais j'ai privilégié la sécurité routière à mon teint de rose et de pêche.

Appareil PPC (Pression Positive Continue)
Il pèse 2kg avec sa housse, et pourtant, je ne pourrais pas envisager de voyager sans son aide. Bien dormir donne une énergie et une endurance incroyables. On sait qu'on viendra à bout de toutes les galères, même quand on progresse par poussées de 10 cm dans un ruisseau en pente raide qui semble n'avoir pas de fin (Rochechouart).

Pour finir, voici un résumé des bienfaits de la bouillie d'avoine qui a été mon petit déjeuner quotidien, agrémentée de fruits secs et d'une bonne dose de cannelle pour donner l'impression de sucré. Quand j'ai adopté ce régime pour son côté pratique, léger à transporter, réchauffant et roboratif, j'étais loin d'imaginer toutes ses qualités nutritionnelles !

L’avoine est naturellement pourvoyeuse de vitamines B1, B6 et B8, appelée couramment biotine.
Fer: l’avoine dame le pion à la viande.
Du magnésium aussi.
Stimulant du système nerveux central, qui rayonne sur les plans physique (avec des performances musculaires augmentées) et psychique. Du fait de sa configuration chimique proche de la testostérone, l’avénine participerait, selon une étude californienne de 1986, à dynamiser la libido aussi bien masculine que féminine, en augmentant la fraction libre de l’hormone testostérone.
L’avoine se trouve être, avec le millet, la céréale la mieux pourvue en silicium.
Un package de fibres idéal.
Contre le mauvais cholestérol. 

Une consommation quotidienne d’avoine complète réduit d’un tiers le risque d’infarctus et d’environ 40% celui du cancer du sein.

Quant à la cannelle, voyez seulement :

Stimule le cerveau
Soulage les affections saisonnières
Aide à contrôler le taux de sucre sanguin et la fatigue
Soulage les maux d’estomac et d’intestin
Soulage les infections
Améliore la circulation sanguine
Soulage l’arthrite

(En savoir plus sur : http://www.toolito.com/bio/bienfaits-insoupconnes-cannelle-sante/)

Pas étonnant si je déplaçais les montagnes (pour ne pas les avoir sur ma route)...




vendredi 28 août 2015

Bilan général

J'étais très motivée pour toutes les découvertes de ce tour de France sur route. Partir à l'aventure sur les chemins, les routes désertes ou pétaradantes, découvrir l'histoire et la géographie dans ma vie quotidienne, inventer un itinéraire tous les jours avec mon navigateur, trouver des hébergements dans des campagnes oubliées, faire des rencontres improbables, fortes et vraies, et surtout avoir tant de jalons rêvés tout au long de ces 4000 km ! J'ai eu mon content d'apprentissage et de chemins initiatiques ! De quoi me nourrir quelques années au moins...

Mais disons-le tout net : c'était un défi très ambitieux pour mes capacités et mon équipement.

Dans mon entourage, j'avais senti comme un soupçon de déception chez ceux qui s'attendaient à une destination encore plus exotique que la mer Noire. Un tour de France ? Ah, ça va être plus cool, alors ! Tu seras en terrain connu, tu pourras te faire comprendre, ce sera moins dangereux, tu feras beaucoup de rencontres, tu auras des campings partout, tu pourras te faire héberger plus facilement, etc.

Certes, tout cela est vrai.  Je suis partie sans appréhension de la rue des Marguerites, sous la pluie du 1er mai, sur les routes landaises, malgré un manque criant d'entraînement, dû aux conditions météo exécrables du printemps. L'entraînement se ferait sur les routes plates du début, ai-je pensé naïvement.

Mais l'évidence est apparue dès les premières petites côtes de la Gironde et encore plus clairement dans le Périgord : j'étais trop chargée, je manquais de muscles et le vélo + la remorque chargée, parfaits sur piste, étaient trop lourds pour le relief, même modéré. Une vraie torture.

Plus question d'imaginer faire une moyenne de 60 km par jour, comme il y a 2 ans. 40 km étaient déjà un exploit, compte tenu du relief et des kilomètres à pied à pousser le vélo, mais aussi de l'itinéraire à gérer, des galères où m'envoyait le GPS sans états d'âme (mais c'est pas une vraie personne, Chantal !) et du froid glacial du mois de mai.

Il a fallu faire des coupes sombres dans mon programme : exit le Futuroscope, Guernesey, Bergues, le woofing à Nanterre, Montargis, le château de Guédelon, Bibracte. Moins de jours de repos aussi (20 jours au lieu de 30).

J'ai renvoyé 6 kg de matériel non essentiel, dont l'ordinateur. Bien allégée, j'ai pu prendre plus de plaisir au voyage et arrêter de stresser sur ce qui devait rester avant tout un plaisir sportif et humain. Je me suis reposée entièrement sur mon smartphone, qui a bien fait le job : téléphone, SMS, mails, blog, photos, quelques vidéos, et surtout GPS. Seules, les recherches sur internet étaient trop lentes, mais on finit par s'en passer.

Outre le poids et les côtes, j'ai affronté des conditions météo extrêmes. Froid intense en mai avec vent du Nord de face, chaleur en juin, et canicule en juillet et août. En revanche, une quasi-absence de pluie : à peine quelques journées sur 3 mois et demi, concentrées sur le début et la fin du voyage (je ne compte pas la Normandie, où le temps changeant laisse toujours un espoir). Tout compte fait, rien n'est pire que la pluie à vélo. La canicule et le froid, on finit par s'y habituer, la pluie, elle, est l'ennemie qui s'infiltre partout et vous moisit la vie ! J'ai eu beaucoup de chance.

Un bilan positif donc, grâce à ces quelques ajustements réalistes. Toutes les destinations laissées de côté feront l'objet de voyages plus fouillés et plus sereins. L'important est d'avoir pris le temps de jouir intensément du moment présent et des personnes rencontrées, et d'avoir pu confronter mes rêves avec la réalité. Mission accomplie !



lundi 24 août 2015

MERCI !

Merci à vous tous, mes fans internautes qui, par vos visites et vos commentaires sur le blog, ont donné un élan à ce voyage solitaire !

A mes sponsors, la FFAAIR et l'antenne départementale SAS40 (voir page "Sponsors"), dont la contribution de 800 € en chèques-vacances m'a souvent permis de surmonter le froid glacial de mai dans des hôtels, chambres d'hôtes et restaurants accueillants.

Et particulièrement à son représentant départemental, Patrick Roux, qui m'a guidée dans les arcanes du montage de dossier et a réussi à faire aboutir celui-ci avant mon départ le 1er mai.

A tous mes hôtes d'une ou plusieurs nuits :

- Antoine et Flavie, à Mortagne-sur-Sèvre (Vendée)
- Monique, à Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine)
- Béatrice et José, à Paris
- Reine, à Versailles
- Johny et Marie-Christine, à Saint-Barthélémy Lestra (Loire)
- Chantal, à Montpellier (Hérault)
- Nicole et Bernard, à Ayguesvives (Haute-Garonne)
- Rose et Francis, à Moliets-et-Maâ (Landes)

Ces pauses dans un vrai foyer font un bien fou et réchauffent le coeur du voyageur sans feu ni lieu. Elles m'ont aussi permis de me déployer dans un lit, alors que mon matelas auto-gonflant donnait de plus en plus de signes d'essoufflement.

Merci à toutes ces rencontres du chemin qui, d'un mot, d'un regard bienveillant ou d'un geste, vous regonflent le moral et justifient le voyage :

- Bastien, à Bergerac, pour son sens du partage.
- Jeanine et Marc, à Suris, pour cet échange vrai dans leur cuisine autour d'un café/biscuit.
- Constant, à Mortagne-sur-Sèvre, pour m'avoir fait sillonner les hauts lieux de Mortagne et avoir partagé avec moi ses documents sur ma famille vendéenne.
- Didier et Isabelle, sur la route, pour m'avoir proposé un hébergement à Châlon-sur-Saône.
- Ce patron de bar, à Saint-Malo, pour sa boîte de sardines collector en gage d'amitié.
- Frédéric, employé du Grand Hôtel de Cabourg, pour la visite de la chambre de Marcel Proust sur son temps de travail.
- Johny et Marie-Christine (Les Uns les-z-Hôtes), pour m'avoir tout de suite considérée comme une amie (et réciproquement).
- Jean-Claude et Maurice, les Zorro de la piste, pour m'avoir tirée d'une situation délicate par un temps exécrable (Castelsarrazin).
- Carl, à Samatan, pour cette soirée festive autour d'un apéritif qui valait son pesant de sueur.

A tous les anonymes qui ont partagé des instants de vie fraternels, merci !






mercredi 19 août 2015

Allez, on fait durer encore un peu !

Décidément, ce n'est pas possible de rentrer tout de suite dans la vraie vie.

Le lendemain de mon retour, je décide d'aller assister à une course de voitures à pédales pour adultes à Roquefort (Landes). En fait, il s'agit de vélos couchés à 4 roues bricolés par les concurrents et habillés de carrosseries hautement fantaisistes. L'ambiance est colorée, familiale, les concurrents se lancent des blagues à la volée et personne ne se prend au sérieux.

Il y a d'abord un défilé pour le concours de la voiture la mieux décorée (je n'ai pas su le résultat). Puis un tour de piste chronométré pour déterminer la voiture la plus rapide. Dans cette joyeuse désorganisation, le public est sur la piste et gêne considérablement les coureurs. Mais personne ne s'énerve et tout le monde joue le jeu.

Et enfin le clou : 30 mn de tours de piste non-stop, sauf pour relayer les pédaleurs. Il y a de la casse mécanique, des abandons, des accrochages, mais la plupart des voitures restent en piste.

Je me prends à rêver : c'est mon jour de meilleure forme possible et qu'est-ce que 30 mn de pédalage intensif après 3 mois 1/2 sur les routes avec un attelage ?

La prochaine fois, je m'organiserai mieux !

mardi 18 août 2015

De Mont-de-Marsan à Léon

Jours de grisaille et de fortes pluies.

Les hôtels sont pleins, je me rabats sur le camping de Morcenx avec un mince espoir de passer entre les gouttes. L'accueil est charmant, les campeurs sont triés sur le volet, selon leur savoir-vivre en groupe supposé. Il faut dire qu'avec la féria de Dax, tous les alentours sont pris d'assaut et les nuits sont chaudes.

Aujourd'hui, c'est soirée moules/frites/musique/danse. Je demande timidement s'il y a quelques frites pour moi. Mais oui, me répond le propriétaire, si les 48 inscrits vous donnent chacun une moule et une frite, vous aurez de quoi dîner ! (humour). Les enfants sont tout excités, les petites filles se sont habillées, l'une d'une robe de mousseline verte avec une petite traîne. Ils se mettent à danser sur le trampoline au son de la musique en tenant la traîne de la robe verte. C'est poétique et charmant au soleil couchant. Le temps que je cherche un angle de prise de vue sans me faire voir, une grosse averse disperse tout ce petit monde. Dommage !

La nuit est dantesque. Des trombes d'eau finissent par pénétrer dans la tente par le minuscule trou qui laisse passer le fil électrique de mon appareil. Dans mon sac de couchage mouillé, j'envoie un message désespéré à Martine, ma distributrice de journaux préférée. Elle va trouver une solution pour la nuit prochaine.

Moliets-et Maâ

Une journée entière sous la pluie avec le vent de face, c'est dur ! Mais j'arrive en terrain connu et je sais que je suis attendue au sec chez le frère de Martine et sa femme Rose. Ce soir, tandis que tout le monde part à la fête de Moliets, je me réchauffe dans la douche et m'écroule sur le canapé. Martine revient peu après avec une pizza au fromage, délicieux prélude à une nuit sans rêve.
Le lendemain, en attendant la fin d'une nouvelle averse, nous n'en finissons pas, Francis et moi, de comparer nos expériences et nos matériels cyclistes. Sa nouvelle selle, de forme féminine, pourrait judicieusement être échangée contre la mienne, plutôt masculine. Mais attendons de les tester...

Léon

Aujourd'hui, 15 août, c'est la fin officielle de mon voyage. Tout est tranquille dans la rue des Marguerites, trop tranquille. Personne ne m'attend derrière le portail. Le chat, Maya, est mort de vieillesse en juin. Plus personne pour me suivre partout avec commentaires à l'appui. Je le savais, mais c'est différent de le vivre. Mes soeurs et mon beau-frère, qui l'ont assisté dans ses derniers jours à coups de sardines et de thon, lui ont fait une belle croix en bambou et une épitaphe touchante :

 "A notre Maya
Qu'il repose en paix
2000 - 2015
Nous ne t'oublierons pas,
Tes fidèles amis"

Le même jour, à la radio, j'apprends qu'en physique quantique, un chat (c'est juste un exemple, mais c'est celui qui a été choisi) peut être à la fois mort et vivant. Voilà qui est réconfortant !



C'est la fin du Tour de France de mes envies mais il y aura quelques autres articles et bilans avant de nous séparer. D'ici là, un grand merci à vous tous qui m'avez suivie et encouragée au long de ce chemin pas toujours semé de pétales de roses. J'ai des millions d'images, de sensations et d'amitiés dans la tête et dans le coeur. J'ai le sentiment d'exister plus fort, je me sens plus riche et plus vivante. Vivement le prochain !






mercredi 12 août 2015

De Toulouse à Mont-de-Marsan

Dans Toulouse, il y a un endroit délicat à négocier, c'est la jonction entre le Canal du Midi et le Canal latéral à la Garonne. Les pistes cyclables s'entrecroisent autour du bassin qui sert à faire le triage des bateaux et on s'y perd un peu. Un jeune ange gardien Toulousain me met sur la voie du salut avant de disparaître rejoindre sa femme.

En avant sur le Canal latéral ! Ca commence par un village de SDF entassé sous un pont, puis des usines désaffectées ou tout comme. Toute la misère a-t-elle été reléguée ici ? Même le canal est triste sous le ciel gris. Il est plus récent, plus fonctionnel, et n'a pas le même charme patiné que son ancêtre. D'ailleurs, il n'est presque pas fréquenté par les péniches. On s'ennuie un peu. Heureusement qu'il y a les crevaisons et la pluie pour mettre un peu d'animation !

Après le fol épisode sous le pont, je fais étape à Castelsarrazin dans un hôtel qui a eu son heure de gloire, mais qui est aujourd'hui bien décati. La propriétaire n'a pas perdu le sens des affaires et ses prix sont plus le reflet du charme que du confort. Enfin, il y a une vieille baignoire et un Paris-Match de 2013 qui me réchauffent le corps et la tête ! Sans compter la télé dont je me gave comme une camée...

Autre ambiance le lendemain à Agen. A nouveau trempée comme une soupe, j'atterris dans un Formule 1 au prix imbattable mais aux prestations minimales.
Au matin, comme j'arrime mon paquetage dans la remorque sous les yeux des clients fascinés, un jeune garçon et un vieil homme arrivent pour que je tranche leur débat : y a-t-il une assistance électrique ou pas sur ce vélo ? L'enfant dit que oui, dans le moyeu
(NDLR : c'est le dérailleur). Le grand-père dit que non, parce qu'il voit 2 gourdes. J'aime le raccourci : 2 gourdes = 1 moteur ! Je les mets au parfum de ma technologie très avancée et ils repartent ravis.

Une étape obligée à Samatan car il y a très peu de campings sur mon trajet et les chambres d'hôtes sont toujours pleines. Samatan est une très jolie petite bastide, avec un camping à côté d'un lac.
Pour la première fois depuis mon départ, il y a foule de cyclistes et l'ambiance que j'aime : tous les âges, tous les styles de tentes, de vélos et de remorques. L'ambiance esr décontractée.
Carl, la trentaine joviale, voyage avec une remorque qu'il a fabriquée lui-même et qui transporte tout l'indispensable : 2 bouteilles d'apéritif, 1 pack de cannettes de Schweppes, une rallonge et son enrouleur, 2 paires de chaussures pour une semaine, l'alimentation pour une semaine... et je ne sais pas tout. Il suscite une curiosité amusée dans ce petit monde du voyage ultra-léger. Nous sympathisons, il m'invite à l'apéritif : cognac et Schweppes aux agrumes suivi d'un pineau (j'espère que je ne me trompe pas). Au petit matin, je l'invite à un petit déjeuner nettement moins fun, ma fidèle bouillie de flocons d'avoine aux fruits secs et à la cannelle. Nous voilà amis.

A Mont-de-Marsan, pas d'autre solution que l'hôtel, un Première Classe (c'est-à-dire premier prix, mais tout neuf, tout propre, une affaire). Alors que j'arrive épuisée par les côtes de l'Armagnac - qui me rappellent celles du Périgord - et la chaleur, le réceptioniste attire aimablement mon attention sur une devinette placée sur le comptoir. Ceux qui trouvent la solution se voient offrir le petit déjeuner. Bingo ! J'ai gagné un p'tit déj' !

Et voilà donc le blog totalement à jour, grâce au confort de l'hôtel : oreillers, lampes de chevet qui éclairent, prises électriques, lit king size, douche non bouchée, barreaux pour faire sécher le linge, table, chaise - n'en jetez plus ! Je vais bien dormir. AAAAAaaaaaahhhhhh !

lundi 10 août 2015

Castelnaudary - Ayguesvives

Je m'étais promis de manger un bon cassoulet bien roboratif à Castelnaudary. Mais le camping est trop loin de la ville et il a une solution de rechange très tentante : un camion "Woker". Un jeune entreprenant prépare sous vos yeux de délicieux mélanges de légumes parfaitement assaisonnés et dorés au wok. Quoi de mieux pour oublier un peu l'éternelle pizza ? En plus, il m'a aimablemenr coupé et débité en tranches mon melon. Enfin un repas diététique !

Ayguesvives, aux portes de Toulouse, est ma prochaine étape-plaisir. Nicole et Bernard sont des amis de Sarah qui ont une magnifique propriété de famille, idéale pour se ressourcer. Ce qui ajoute à mon bonheur, c'est que mon chemin est enfin devenu une vraie piste cyclable, que je pourrai suivre jusqu'à Agen !

En attendant, je suis reçue comme une reine : douche, lessive, dîner aux chandelles dans le jardin, piscine... Je pourrais facilement m'abandonner aux délices de Capoue. Je me laisse faire pour une deuxième nuit XXL et nous continuons la vie de château comme de vieux complices.

La petite pluie du lendemain me rappelle à mes devoirs et à ma motivation. Allez, aucune excuse, la route est plate et les platanes font un parapluie idéal !