mercredi 1 juillet 2015

Chartres

Splendeur et solennité de la cathédrale. On se sent un vermisseau, une poussière insignifiante. Les proportions sont parfaites, les vitraux éblouissants. Péguy et Claudel sont passés par là et sont restés cloués de beauté.

Mais les labyrinthes n'arrêtent pas de me jouer des tours. La cathédrale est en rénovation et le tiers invisible sous les báches... c'est là où est le labyrinthe ! Il doit y avoir une signification cachée à tous ces contre-temps. Tant pis, je me rattrape avec les sculptures autour du choeur, un ensemble époustouflant qui se fait refaire une beauté en ce moment.

Au camping, je rencontre ma première cycliste en solo. C'est une petite Ecossaise à natte blanche, pleine d'énergie, qui va à Compostelle depuis l'Ecosse. On la sent à un tournant de sa vie, elle est au bord des larmes quand on l'interroge sur ses motivations.

Sur le point de partir pour Illiers-Combtay, je me fais harponner par un camping-cariste qui a remarqué mon attelage et me pose plein de questions sur le voyage. Bon, c'est pas le tout, mais Marcel m'attend !

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