lundi 6 juillet 2015

Campings revigorants

Il y a d'abord eu Saint-Satur, près de Sancerre (juste avant Fourchambault !).

Tous les campings le long de la Loire à vélo font "Accueil vélo" : tarifs très bas, électricité gratuite pour les malheureux affligés comme moi d'un masque, salle pour lire, cuisiner, regarder la TV, tables et chaises. Mais certains sont particulièrement accueillants et serviables. C'est le cas ici.

Et, cerise sur le gâteau, en poussant le petit portail du fond, on a la Loire à ses pieds, de grands arbres et un bar-restaurant-guinguette-promenades en gabarre, où souffle un petit vent qui fait tout ce qu'il peut pour rafraïchir. La serveuse s'amuse de me voir commander Schweppes sur Schweppes. J'ai l'impression que rien ne pourra jamais étancher ma soif (en tous cas plus la bière). Oui, Saint-Satur restera dans mes annales caniculaires ! (photo)

Decize (après Fourchambault !).
Il ne faut jamais remettre ses roues dans le passé. J'en avais gardé le souvenir d'une charmante petite ville de province où j'avais fait un repas de roi au restaurant avec Tom, un cycliste de rencontre.

Cette année, le centre-ville est mort. Le patron m'explique que les touristes restent au camping et que ça ne vaut plus la peine d'ouvrir le soir.

Je surmonte ma déception et me contente d'un kebab grand ordinaire servi par un jeune Tunisien au teint gris et aux yeux cernés par le ramadan (mais que fait la police ?)

En revanche, le camping de Decize est un modèle du genre. Accueil cycliste d'une extrême gentillesse, malgré le défilé de camping-cars toute la journée, sanitaires neufs et propres et tout le confort. En plus, je me déniche LA place qui est à l'ombre des tilleuls toute la journée. Bien joué ! C'est vrament l'endroit où prendre une journée de repos !

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