vendredi 17 juillet 2015

Camping sur la via Rhôna

Saint-Desirat (Ardèche)

Camping un peu basique, plutôt familial et un peu beauf'. Un baby-foot ? Des amateurs ? Oui, 3 hommes me rejoignent. Où sont les balles ? Ah oui, c'est 50 cts la partie. Je paye les 2 premières parties, acharnées. 1-1. C'est l'instant de la partie décisive, la belle. Mais où sont-ils passés ? Tout le monde s'est évaporé. A cause des 50 cts ? La classe !

Châteauneuf-sur-Isère (Drôme)

C'est un camping de grande chaîne, un vrai village pour Hollandais. 3 piscines, des animations pour les enfants (en hollandais), une télévision pour le tour de France (pas le mien), des sanitaires nettoyés au microbe près plusieurs fois par jour. A 19h, musique à fond, 2 jeunes Hollandaises arrivent en traînant une sono et toute une bande de blondinets interchangeables pour une chorégraphie devant le bar. Des enfants très agréables à vivre, d'ailleurs, car les deux parents s'en occupent également (vive le congé parental obligatoire du père !). Pas de caprices, pas de hurlements, ils semblent parfaitement satisfaits.
Résignée à être la seule Française dans ce camping, je pars demander un marteau en anglais à mes voisins, qui sont tout ce qu'il y a de plus français et m'invitent derechef à partager un cidre avec eux. Chantal, je t'avais bien dit que ce n'était pas la peine de prendre un marteau !

Cruas (Ardèche)

J'ai bien cru pouvoir m'arrêter 10 km avant, au Domaine du Roux, une autre grande chaîne. La jeune réceptioniste m'annonce tranquillement un prix de 30 € pour la nuit . Devant mon air estomaqué, elle me conseille d'aller à Cruas, où la nuit est à 9€. Mais chut, elle ne m'a rien dit...
A Cruas, le camping est simple, avec une piscine et surtout un propriétaire adorable, genre "Les copains d'abord". Il m'offre la bière de bienvenue, éperdu d'admiration pour mon exploit, n'est pas du tout pressé de se faire payer, il veut d'abord que je me repose. Il a des places ombragées qui sont un vrai paradis, avec de l'herbe, une denrée qui tend à disparaître. En fin d'après-midi, je retourne au bar pour pianoter et dîner - le menu complet pour fêter ma bonne fortune (tout est fait maison et délicieux).

Tous les habitués se regroupent autour d'une grande table et l'un deux va chercher sa guitare. Coup de chance, c'est un très bon, capable d'interpréter tout ce qu'on veut et surtout d'accompagner les pires chanteurs. Ca tombe bien, le proprio nous chante une chanson de sa composition à la gloire des Ardéchois qui me fait mourir de rire car il improvise à qui mieux mieux. Plus il chante faux, plus le guitariste, sourire épanoui, soigne son accompagnement, cherche des effets pour mettre en valeur son chanteur. Puis tout le monde s'y met, c'est la chaude ambiance. Je pourrais rester toute la nuit si le devoir ne m'appelait. Ah, comme je me sens bien ici !

4 commentaires:

  1. Mais dis donc, tu m'avais caché que tu es une pro du baby-foot ! Bon, on ne peut pas toujours avoir d'excellents partenaires... Et au fait tu as poussé la chansonnette avec le guitariste ? Je remarque que la sieste est du meilleur effet et tes soirées sont peut-être courtes mais très animées ! Bises

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    1. Je suis mideste, c'est pour ça :-)
      Non, pas de chansonnette, mais j'aurais bien dansé ce soir-là. Ik avait le rythme dans la peau !

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  2. Ouf ! Merci la sympathique réceptionniste !

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    1. C'était trop drôle : ils s'y sont mis à 3 pour me conseiller de partir !

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Allez, lâche-toi !