lundi 18 mai 2015

Vers le Nombril du Monde

16 mai - Pougne-Hérisson

Une force irrésistible m'attire vers Pougne-Hérisson, auto-intitulé Nombril du Monde. C'est indiqué à 60 km, mais entre les facéties du Grand Navigateur et mon incompétence personnelle, il y a matière à surprises. La plus grande surprise, c'est que Pougne et Hérisson sont en réalité 2 villages distincts, éloignés de 3 km, et que les choses se passent à Hérisson, tout au bout du village, alors que j'arrive par Pougne au-delà de l'épuisement.

Il n'est que 5 heures, mais le ciel est bas et humide, les visiteurs rares. J'entre dans le jardin extraordinaire créé par ces allumés de l'imaginaire, conçu de telle sorte qu'on s'y perde et qu'on ne veuille plus en sortir. Un peu de régression, beaucoup d'évasion. En fin de journée, j'ai la chance de pouvoir discuter au bar avec 3 animateurs des joies et des difficultés de cette formidable entreprise, dans une campagne en voie de désertification. Comment par exemple faire entrer dans le concept un groupe d'autistes, qui par définition ne sont pas dans l'imaginaire, mais dans le concret immédiat ?

Il est plus que temps de trouver un gîte (trop froid pour camper) et j'atterris chez des éleveurs de chiens de chasse qui m'accueillent au pied levé avec leurs 200 compagnons. Je deviens copine avec un bébé bouvier bernois : il adore mes lacets et sa mère est trop contente que quelqu'un prenne le relais pour l'occuper.

Suite à un bug sur mon smartphone, vous ne verrez pas les photos de cet article écrit sur un ordinateur de rencontre. Désolée, ce sont les joies du voyage...

2 commentaires:

  1. Mais alors il se passe quoi dans ce jardin extraordinaire ? Les animateurs y font quoi ? Tu as pu assister à quelque chose ?

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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