vendredi 22 mai 2015

Chateaubriant

J'arrive tard à Chateaubriant, la première ville animée que je traverse : piétons, commerces ouverts, cafés, restaurants... Je demande à une passante si elle connaît un petit hôtel sympa et pas cher, car il fait toujours glacial et je suis épuisée. Oui, elle connaît le Quai 3, à côté de la gare. Bigre, ce n'est pas le quartier que j'aurais choisi, mais je lui fais confiance.
Pour y arriver, on fait tout le tour du magnifique château des ducs de Bretagne, c'est déjà une récompense. L'hôtel est tout à fait propre et sympathique dans le genre baba cool : bonne musique, habitués très fréquentables et surtout un cycliste ! On va pouvoir parler voyages et vélo. Nicolas est Suisse, avec ce petit humour très particulier qui m'enchante et ce sont des discussions sans fin sur les cartes vs la technologie, la campagne française désertifiée, les voyages passés et futurs. Nous nous quittons sans avoir échangé autre chose que nos prénoms.
Le grand événement de cette nuit, ce sont 2 jeunes clients facétieux qui ont immobilisé mon vélo en le truffant d'attaches plastiques pour électricien : les roues, les freins, la pompe, le casque, tout est ficelé. La patronne est furieuse, d'autant qu'ils ont aussi fumé et mis de la musique à 6h du matin. Moi, tant qu'on n'abîme ni ne vole mon matériel; je trouve ça plutôt drôle...
L'ironie de l'histoire, c'est qu'hier soir, Nicolas le cycliste avait été un peu dépité que la patronne ne lui propose pas comme à moi de rentrer son vélo à l'intérieur de l'hôtel: Le voilà mieux loti que moi ce matin.

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