dimanche 2 août 2015

Sète - Marseillan-Plage

Il en faut, de l'énergie, pour refaire en sens inverse tout ce que nous avons fait avant-hier !  Mais les deux Chantal(s) n'en manquent pas. Hop, Yin et Yang dans le coffre, le sac, les accessoires et tout le tremblement, on se retrouve au même café pour un nouveau départ tout frais, tout neuf.
Direction Sète, où j'ai rendez-vous avec Paul Valéry et les tielles. D'abord une bonne tielle de chez Dassé (adresse de Josette). On y accède en montant fort, par la rue Rouget de Lisle, puis par la rue de la Liberté, et enfin la rue de la Révolution. Tout un programme. Munie de mon précieux chargement, je file me réfugier dans un jardin public habité par de curieux personnages en papier mâché plus vrais que nature.
Ah, la bonne tielle toute chaude ! Tout le monde me regarde avec envie, mais elle est rien qu'à moi (même si elle est pour 4). Après ça, je peux affronter la montée au cimetière marin. Il s'avère que j'ai déjà fait toute la montée, il ne reste plus qu'à contourner un peu la colline.
Et me voici au dernier domicile connu de Valéry à 14 heures pétantes, soit :
"Midi le juste y compose de feu
La mer, la mer toujours recommencée"
Ce fragment est devenu depuis des années notre cri de ralliement familial dès qu'on demande l'heure et qu'il est midi. Il fallait donc que je sache de quoi il retourne. Eh bien, en vérité, je vous le dis, Paul Valéry et son voisin Jean Vilar ont une vue magnifique, paisible, scintillante, imprenable. Seule, une mouette criaillante tenait le rôle de la colombe sur le toit tranquille.
Encore tout éblouie, j'ai voulu en savoir plus au musée Paul Valéry juste au-dessus. Et là, mon échelle des valeurs a été toute bouleversée. Les trois-quarts du musée étaient occupés par une expo sur la "figuration libre" (oui, bon, à part Robert Combas...). Restait une petite salle pour Paul où j'ai pu entendre le Cimetière marin en entier dit par Daniel Mesguich. C'est beau, cela vous berce comme une barque.
Je passe rapidement sur la grosse arnaque du camping en bord de mer. Sachez seulement qu'à Marseillan-Plage, au camping Beauregard, le record du Bois de Boulogne a été battu : 39 € pour un emplacement où l'électricité n'était même pas accessible ! J'en ai encore des aigreurs d'estomac...

1 commentaire:

  1. a peine revenue!.... je reprends le fil de ton parcours, je n'y comprends rien !! peu importe, il me semble que tu passe de bonnes étapes, avec ' Chantal ' qui, elle, procure au " trio" le confort et le plaisir de se laisser porter sur 4 roues et de n'avoir qu'à admirer le paysage !
    Et le canal du Midi c'est pour quand ? mimis

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