1er mai - Léon-Morcenx
A-ton jamais vu comité de départ plus charmant ?
Toute la rue s'était rassemblée sous la pluie pour m'encourager.
Martine, qui se lève tous les jours à 3h du matin et qui n'a qu'un jour de congé par an (UN !), le 1er mai, l'a consacré à ma misérable petite personne. On applaudit !
Martine, tu avais raison, la remorque n'était pas équilibrée, elle a tangué toute la journée, jusqu'à ce que je retrouve mon jeu de clés à 6 pans.
La route monotone et arrosée a été égayée par une rencontre qui vaut bien le Trousse-Chemise d'Aznavour :
J'ai imaginé des scènes égrillardes dans les bois lors de fêtes champêtres (toujours mieux qu'un violeur en fourgon blanc).
Comme je longeais l'autoroute, j'ai été klaxonnée par les poids lourds plus que durant les 40 dernières années. S'ils avaient vu mes rides de près, les innocents ! Enfin, ça fait quand même plaisir...
Morcenx était vraiment ville morte en ce 1er mai. J'ai donc été "enchantée" de découvrir un petit hôtel pour représentants de commerce ouvert. Tristesse d'Olympio : vieillot, mais sans le charme qui va avec, bruyant, petit déjeuner non compris dans un tarif au-delà du raisonnable, ne prenait pas les chèques-vacances, sauf en juillet-août, pas de Wifi, bref, la mauvaise affaire. Mais la patronne s'est rattrapée en m'aidant fort aimablement à rééquilibrer la remorque avant mon départ.
Bon, allez, c'est la mise en route, il faut s'habituer aux vicissitudes du vagabondage !
Sympa la rue des Marguerites qui se réunit pour ton départ ! J'espère qu'il s'est arrêté de pleuvoir et que tu peux maintenant camper ?
RépondreSupprimerTout ton attirail électronique fonctionne bien ? 3G, chargeur, GPS ?
Bisous
La pluie est bien fidèle, mais on finit par se blinder et s'organiser... Oui, je campe quand même.
RépondreSupprimerL'attirail électronique mériterait un chapitre à lui tout seul, uniquement destiné aux spécialistes comme toi. Je vais peut-être le faire ce soir, après ma visite de Bergerac.
Bisous.